Audition des Organisations Syndicales de Naval Group à l'Assemblée Nationale
Intervention de l'UNSA
Intervention de l'UNSA
Après l’abandon du programme de sous-marins par l’Australie pour des motivations géopolitiques et non industrielles, l’annonce d’un accord franco-grec pour la fourniture de trois frégates, plus une en option, est une très bonne nouvelle. Pour l’UNSA, cette annonce confirme l’excellence des produits de Naval Group à l’export.
Nous venons d’apprendre l’arrêt du programme de sous-marin conventionnel Australian Future Submarine (AFS). Cette décision est la conséquence d’un revirement stratégique et politique, aussi soudain qu’inédit, du gouvernement Australien. Elle ne remet en aucun cas en cause la qualité du produit proposé ou les compétences des personnels de Naval Group.
L’UNSA revendique des solutions pour tous les personnels, quel que soit leur choix !
En pleine opération séduction des marchés financiers en vue de sa prochaine introduction en Bourse, la spin off française de TechnipFMC, Technip Energies, a mis en avant, le 28 janvier, ses activités dans la transition énergétique et de possibles acquisitions. Celle de Naval Energies ferait sens.
Opéré par Odebrecht et Naval Group au travers de leur société commune ICN (Itaguaí Construções Navais), le nouveau chantier naval de la marine brésilienne spécialisé dans la construction de sous-marins va connaitre rapidement un important creux de charge. Cela, du fait de la fin rapide du programme des quatre sous-marins du type Scorpène, réalisés localement grâce à un transfert de technologie opéré par la France dans le cadre d’un contrat signé fin 2009. La relève doit être assurée par le projet des premiers sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) brésiliens, les SN-BR, mais la tête de série, l’Álvaro Alberto, ne verra pas sa production débuter avant 2022 et les suivants (quatre en tout sous pour le moment prévus) ne seront probablement pas commandés avant 2023/2024. Un programme éminemment complexe qui prendra évidemment du temps, la mise en service de l’Álvaro Alberto n’étant pas prévue avant 2033/2034. Odebrecht et Naval Group s’activent…
Alors que Naval Group vient d’acter la reprise de l’intégralité du capital de Naval Energies, l’industriel français cherche des solutions pour l’avenir de sa filiale spécialisée dans les énergies marines renouvelables (EMR). L’enjeu est de préserver les compétences de la société, en particulier dans le domaine de l’éolien flottant. Ce qui pourrait passer par une cession de Naval Energies.