La Direction de SIREHNA continue de n’en faire qu’à sa tête !
C’est à nouveau la négociation de l’accord d’entreprise qui ouvre ce CSE par la lecture d’une déclaration liminaire commune des trois organisations syndicales présentes. Après plusieurs mouvements d’ampleur sur l’ensemble des sites, la Direction évolue en commençant à faire des propositions concrètes. Il semblerait que la Direction ait enfin pris la mesure du mécontentement des personnels. L’intersyndicale a donc décidé de ne pas solliciter à nouveau les personnels en cette journée de négociations, même si nous sommes encore bien loin d’un accord équilibré traduisant les valeurs de notre entreprise et la considération de la valeur ajoutée des personnels.
Au niveau local, c’est la Direction de SIREHNA, filiale à 100% du groupe, qui s’illustre en refusant de traiter, de façon distincte, le risque « harcèlement sexuel et agissements sexistes » (contrairement aux préconisations de Naval Group), et d’identifier précisément des actions concrètes relatives aux risques psychosociaux. Le vote défavorable de l’ensemble des élus sur le Document Unique (liste des risques) et le PAPRIPACT (plan d’actions associé) est une première sur ce type de document structurant en termes de SST : avis défavorable pour les uns et avis motivé conclusif défavorable pour les autres. La vague de comportements socialement responsable n’a pas encore atteint toutes les poches arriérées de résistance !